Dans son plan de désintégration du secteur de l’énergie, le Gouvernement mesure l’attractivité d’ENEDIS de par son financement public garantit par la CRE. En ouvrant son capital à des intérêts privés, ENEDIS serait la 1ère victime de ce projet de démantèlement annonçant la fin programmée du service public de l’électricité et, in fine du Statut des IEG.
La mobilisation importante du 26 novembre a montré une nouvelle fois la détermination historique des salariés à ne pas laisser désintégrer leur entreprise.
L’ampleur de la mobilisation a contraint le Gouvernement et le Président d’EDF à échanger avec les fédérations syndicales la semaine dernière. Que faut-il en retenir ?
Les dirigeants d’EDF indiquent depuis juin 2019 que le projet Hercule est une contrepartie demandée par la Commission européenne pour sécuriser les concessions hydrauliques et obtenir une réforme l’AReNH, il n’en est rien !
Nous avons appris qu’Hercule n’est plus sur la table des négociations entre le Gouvernement et la Commission Européenne : c’est donc une problématique purement franco-française.
Rappelons aussi qu’ENEDIS, avec ses projets ASGARD ou encore d’externalisation des activités de la clientèle, est déjà en route « vert » HERCULE.
Le 10 décembre, TOUS en grève. Les fédérations demandent à ne pas participer aux IRP, négociations et bilatérales jusqu’à nouvel ordre. Elles appellent à faire de cette journée un moment de mobilisation de grande ampleur sur vos unités.