Le 16 février, le PDG du Groupe EDF a reçu les fédérations syndicales. Fidèle à son expression devant les commissions économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat, celui-ci s’est fendu de son argumentaire sur ce qu’il appelle maintenant la réforme du Groupe EDF.
Dans un discours convenu, sur la base d’éléments de langage bien « huilés », maintes fois utilisés, mais sans perspective, le président d’EDF a tenté une nouvelle fois de convaincre la représentation du personnel de faire corps avec son projet « Hercule ».
Au final, l’impression qui domine est la volonté de « cocher » la case dialogue social sur une feuille de route sans marge de manœuvre, donc sans espace pour un réel dialogue.
« Hercule », pardon, la « réforme » est inéluctable et celle-ci doit se faire très rapidement sinon les risques seraient pour EDF encore plus importants.
Le PDG a donc refusé à l’interfédérale le retrait de cette « réforme ».
On a pu comprendre que la feuille de route qui lui était fixée n’offrait pas d’autres alternatives. Traduisez : on m’ordonne, j’exécute, les ordres viennent d’en haut.
Message reçu pour FO, les bons interlocuteurs pour parler de l’avenir
du Groupe se trouvent à l’Assemblée nationale et à l’Élysée, pas à Wagram.