L’interfédérale réaffirme son opposition à un projet Hercule
dont le nom ne serait plus à prononcer et demande au Gouvernement
de remettre de l’ordre dans ses priorités
Après la rencontre avec les ministres, une totale opacité continue de régner sur un supposé futur accord avec la Commission européenne dont rien ne garantit qu’il sera détaillé, engageant et favorable pour l’avenir EDF et du service public.
L’interfédérale dénonce la précipitation du Gouvernement qui veut légiférer sans attendre, pour réformer et découper EDF.
Électricité de France qui fête aujourd’hui ses 75 ans a plus besoin d’être soutenue et dotée des moyens de son ambition pour le pays, comme de grands hommes politiques ont su le faire par le passé, que d’un calendrier gouvernemental dicté par des échéances électorales.
L’interfédérale croit fermement à un autre avenir pour EDF et pour le service public de l’énergie.
Parce qu’elle a su se mobiliser à de multiples reprises pour défendre Électricité de France auprès de la Commission européenne, l’interfédérale n’admettra pas qu’EDF soit sacrifiée sur l’autel du règlement des contentieux engagés par l’Europe contre l’État français et dont EDF est bien trop souvent la première victime. TarTAM, AReNH, concessions hydrauliques… la liste n’en est que trop longue.
Alors qu’EDF fête aujourd’hui ses 75 ans, l’interfédérale demande donc au Gouvernement de mettre de l’ordre dans ses priorités et de faire de la réponse tant aux problèmes d’EDF qu’aux besoins des usagers sa véritable priorité !
En ce 8 avril, l’interfédérale le réaffirme, un autre avenir pour EDF est possible !