Le temps partiel facteur d’inégalités
Attaché au sujet essentiel que représentent les droits des femmes, FO aborde ce mois-ci la thématique du temps partiel, car cet aspect contribue aux inégalités entre les femmes et les hommes.
En 2019, 4,3 millions de salariés étaient à temps partiel. Cette population est d’environ 80 % féminine.
Selon l’INSEE, les salariées optent pour le temps partiel en fonction du nombre et l’âge des enfants à charge. Ces paramètres ont beaucoup moins d’influence sur le travail à temps partiel masculin.
41,8 % des salariées ayant au moins trois enfants à charge travaillent à temps partiel, cette proportion atteint 45,9 % pour celles dont le plus jeune enfant a moins de 3 ans. Il ressort que le travail à temps partiel peut relever d’une contrainte liée à l’emploi occupé, les autres raisons diffèrent selon le sexe.
Les femmes invoquent davantage des raisons d’ordre familial pour s’occuper d’enfants ou de personnes âgées (26,1 % contre 6,2 % des hommes), alors que pour les hommes, le temps partiel est motivé par la recherche de complément de revenus ou d’une autre activité professionnelle (15,7 % contre 6,5 %) ou la poursuite d’études ou de formation (9,7 % contre 4,9 %).
FO estime que ces choix subis de temps de travail, ne doivent pas s’accompagner de discrimination en termes de déroulement de carrière, ni en termes d’évolution salariale. Les entreprises de la Branche des IEG ont sur cet aspect des marges de progrès flagrantes.
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Le Secteur Branche des IEG