Le 7 décembre, l’Agence des Marchés Financiers (AMF) a autorisé la prolongation de l’Offre Publique d’Achat Simplifiée (OPAS) de l’État sur EDF au-delà du 22 décembre.
Le véritable enjeu de cette OPAS
S’il détient 100 % du capital, l’État aura les mains libres pour démanteler EDF et mettre en œuvre une réorganisation contraire à l’intérêt de la Nation de Citoyens et à la nécessaire accélération de la Transition énergétique. Hercule ferait place à Armageddon, pour un résultat identique…
« La bataille de l’OPAS » n’est pas finie…
Pour obtenir le retrait de la bourse, l’état à travers cette OPA doit détenir 90 % des actions. À ce jour l’offre à 12 euros a permis à l’état de passer de 84 à 86 % de détention.
La première des leçons que l’on puisse en tirer, c’est que l’offre à 12 euros ne soulève pas l’enthousiasme.
La deuxième, c’est qu’à ce stade l’état ne pourra librement pas imposer une réforme destructrice pour le Groupe EDF, et ses salariés.