Traitant par le mépris la formidable mobilisation engagée depuis le 19 janvier, le président de la République a confirmé une attitude jusqu’au-boutiste sur la réforme des retraites, contestée par l’ensemble des organisations syndicales et une immense majorité de la population.
Si pour le président de la République, « la colère est légitime », l’instrumentalisation des forces de l’ordre, contraintes de s’opposer de manière disproportionnée, ne l’est pas.
A plusieurs reprises, le président de la République a réécrit l’Histoire, n’hésitant pas à recourir aux mensonges et contrevérités sur les mesures et les conséquences prévues par cette réforme, alors même qu’il a opposé une fin de non-recevoir à la demande de rencontre avec l’intersyndicale.