La « loi travail » offre la possibilité aux employeurs d’opposer les organisations syndicales minoritaires à celles, majoritaires, qui n’accepteraient pas de valider un accord.
Ainsi, les syndicats minoritaires, à condition qu’ils pèsent au moins 30% de représentativité, peuvent initier un référendum visant à balayer ceux qui représentent plus de 50%.
N’est-ce pas extraordinaire ?
Ce fut le cas récemment avec l’accord « chantiers contraints » chez RTE. La CFDT, dont nous savons qu’elle aura soutenu la « loi travail » avec zèle, s’alliant à la CFE-CGC, a donc œuvré contre les intérêts des agents de la maintenance.
La sanction et le désaveu ont été terribles ; 70,8% des agents ont rejeté l’accord.
Mais il nous faudra être vigilants, car d’autres référendums, à n’en pas douter, viendront tenter cette « œuvre » de division.