Les hydrauliciens haussent le ton et exigent du Gouvernement français qu’il résiste
à la Commission européenne
Hier, mardi 13 mars, les hydrauliciens ont répondu massivement à l’appel à la grève et manifestation avec un taux de plus de 77 % de grévistes dans les unités de production et de 72 % au niveau de la DPIH EDF.
Plus de 500 manifestants sont venus exprimer leur désaccord devant le Parlement européen à Strasbourg. De nombreux rassemblements étaient également organisés dans les unités.
FO Énergie et Mines remercie vivement toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés contre la casse de l’hydraulique.
Nous rappelons que l’hydraulique est non seulement un outil essentiel à la transition énergétique et que sa gestion nationale constitue un optimum économique. Mais aussi que nos barrages participent à différentes missions d’intérêt général de gestion de l’eau (irrigation, tourisme, eau potable…)
Nous refusons la casse de l’hydraulique, prélude à la casse d’EDF et la privatisation de cette partie essentielle du service public de l’électricité.
Face à ce mouvement puissant, la balle est maintenant dans le camp du Gouvernement qui a fait, dans le dos d’EDF et des syndicats, des propositions inacceptables à la Commission européenne, pour soi-disant sortir de l’impasse.
Ces propositions représentent une totale capitulation ! Car, non seulement le Gouvernement est prêt à ouvrir à la concurrence, mais en plus il prétend interdire à EDF de gagner certaines concessions même si EDF est le mieux disant dans tous les domaines !
Nous rappelons qu’aucun pays européen n’a ouvert l’hydraulique à la concurrence et nous refusons que les hydrauliciens et EDF soient sacrifiés.
FO continuera à œuvrer, au sein de l’interfédérale, pour défendre le Service public de l’énergie dont l’hydraulique est une composante essentielle !