Depuis la mise en place des dispositions de l’Accord relatif à l’évolution des Droits familiaux au 1er janvier 2019, les salariés des IEG ont le choix entre du temps accordé (congé parent) ou de bénéficier d’une aide préfinancée (CESU de branche), sans considération du fait que garde régulière (à laquelle peut participer le CESU) et garde ponctuelle (à laquelle répond le congé parent) constituent des obligations complémentaires auxquelles sont confrontés tous les parents.
Pour FO, le droit d’option entre les deux dispositifs, corrélé à une diminution des droits antérieurs à destination des femmes, constitue une absurdité autant qu’une régression qui ne tient pas compte des réalités actuelles : certes, les pères bénéficient comme les mères de quatre jours, mais antérieurement, le congé mère de famille offrait à celles-ci le bénéfice de six jours annuels dans le cadre des obligations familiales de garde. Par ailleurs, le bénéfice des 4 jours court jusqu’aux douze ans du dernier enfant, quand auparavant le droit était acquis jusqu’à ses seize ans : il faut croire que l’enfance s’achève plus tôt qu’auparavant…
Les choses étant ce qu’elles sont, nous demeurons auprès des salariés et restons à votre disposition pour vous défendre dans le cadre des nouveaux dispositifs.
Pour rappel : vous avez jusqu’au 31 octobre pour effectuer une demande auprès de vos services RH de modification de votre choix initial : certaines entreprises ont adressé un courrier de rappel en ce sens, mais l’accord ne l’impose pas.