Réuni le 12 novembre, le Conseil Supérieur de l’Énergie a examiné plusieurs textes, en application de la loi Énergie Climat, prévoyant la suppression progressive des tarifs réglementés de gaz d’ici à juin 2023, et la restriction des tarifs réglementés d’électricité aux consommateurs professionnels de moins de 10 personnes et de bilan annuel inférieur à 2 millions d’euros.
Au nombre de ces écrits figuraient 5 arrêtés pour accompagner la casse du service public du gaz et la fragilisation de celui de l’électricité.
FO a ainsi fait une déclaration préalable rappelant son hostilité à ces déréglementations et en rappelant que seulement 19% de consommateurs sont satisfaits de cette ouverture du marché.
FO a insisté sur le fait que cette déréglementation, voulue par l’Europe, mais cautionnée par les gouvernements français successifs et qui se fait au bénéfice des concurrents privés des opérateurs historiques, s’accompagnera d’un dumping social comme le montre l’annonce par Engie d’un plan drastique de suppressions d’emplois dans les fonctions commerciales, ce que FO condamne avec force.
FO a voté contre ces textes, car nous refusons de nous résigner à cette remise en cause du service public dont chacun voit bien qu’elle repose sur des bases purement idéologiques et qu’elle va à l’encontre de la défense des consommateurs et du progrès social.
Plus que jamais, nous sommes convaincus que le sens de l’Histoire n’est pas celui de la déréglementation, mais bien celui de valeurs communes dont le service public républicain est l’un des piliers essentiels !