La mobilisation massive des électriciens le 26 janvier démontre leur exaspération face aux mesures prises à l’emporte-pièce par le Gouvernement pénalisant gravement et durablement l’entreprise EDF et ses salariés. Et ceci pour ne pas finalement éradiquer la flambée des prix actuelle parce qu’elles n’en traitent pas les causes profondes.
Malgré les promesses de ceux qui font de la concurrence et du marché les seules boussoles de l’Union européenne, la libéralisation – dans laquelle la France a plongé depuis 2004 – n’arrive pas à offrir un coût décent pour ce bien de première nécessité qu’est l’électricité, ni un coût incitatif pour les industries et les emplois de nos territoires, ni un coût garanti pour s’engager dans le report des usages les plus carbonés vers la décarbonation du pays par l’électrification.
Nos quatre Fédérations syndicales représentatives ne peuvent se contenter de ce triste constat. Elles continuent sur le plan politique et revendicatif à demander un bilan de cette déréglementation et le retour aux fondamentaux du service public.
Mais elles ont décidé parallèlement de passer à l’action en annonçant deux actions juridiques pour la défense des consommateurs et pour la défense d’EDF et de son avenir.