L’idéologie du « toujours plus » d’énergies intermittentes, et l’ineptie des décisions de fermetures des moyens de production pilotables commencent à avoir des conséquences, notamment sur la sécurité d’approvisionnement en électricité en France.
Dans sa dernière livraison du 19 novembre 2020 sur « l’équilibre offre-demande d’électricité pour l’hiver 2020-2021 », RTE indique « qu’au cours du mois de février et jusqu’au début mars, le niveau de risque sera sensiblement plus élevé que les années passées ».
Selon RTE, une telle situation perdurera au moins jusqu’en 2023.
En quelques mots, le décor est planté et confirme ce que FO n’a cessé de dire :
- La fermeture de Fessenheim et celles annoncées des centrales à charbon sont une atteinte majeure à la sécurité d’approvisionnement de notre pays !
- On ne peut remplacer des énergies pilotables par des énergies intermittentes sans porter atteinte à la sécurité d’approvisionnement de notre pays. Leur rendement en hivers est beaucoup plus faible.
La France a dépensé 121 milliards d’euros (source Cour des comptes) pour soutenir ces énergies sans que cela n’assure la sécurité d’approvisionnement et sans d’ailleurs que cela n’améliore les émissions de CO2 de notre pays. Et le pire, c’est que la loi de transition énergétique prévoit la fermeture de 12 autres réacteurs nucléaires d’ici 2035 et un développement anarchique de ces énergies !
La France doit revoir sa position.
Aux objectifs visant à augmenter sans cesse la production intermittente, la France doit privilégier des objectifs visant à avoir une production bas-carbone. Ceci permettra d’assurer la sécurité d’approvisionnement de la France par des moyens de production pilotables.