Le 23 avril, le ministre de l’Économie s’est fendu d’une interview dans Ouest France portant entre autres sur l’avenir du Groupe EDF. Qu’en est-il réellement ?
À la lecture, il apparaît que le projet ne s’appelle donc plus Hercule… C’est maintenant le projet du ministre de l’Économie…
Celui-ci a reçu chaque organisation syndicale et a fait une présentation de « la transformation du grand EDF » et étrangement cela correspondait en tout point à… Hercule.
Dans ces réponses, le ministre dit tout, mais en affirmant son contraire.
Quant à la volonté d’avancer avec les organisations syndicales, cela ressemble à un aveu qu’elles ont totalement été écartées du dossier jusqu’à présent.
Si la concertation souhaitée consiste à faire en sorte que les organisations syndicales accompagnent ce projet, en ce qui concerne FO Énergie et Mines, ce n’est pas le mandat que nous a confié le personnel.
Des propos qui nous confortent dans notre détermination à faire entendre notre voix et les propositions portées par l’interfédérale et les députés de l’opposition (cf. Com interfédérale).
Celles-ci nécessiteront des délais supplémentaires par rapport aux échéances souhaitées par le Gouvernement et la Direction du Groupe EDF. Mais que représentent ces délais au regard des enjeux ?
Les enjeux sont bien plus importants que ceux liés aux échéances électorales législatives ou à d’autres plus personnelles…
Une interview qui s’apparente donc davantage à une opération de communication qu’à une réelle remise en question du projet Hercule. La ficelle est quand même grosse et ne convaincra pas grand monde excepté celles et ceux qui le veulent bien…