Ce samedi 29 février 2020, le Premier ministre Édouard PHILIPPE a donc confirmé la volonté du chef de l’État et de son gouvernement de passer en force son projet de loi de « réforme » des retraites.
Notre Confédération a depuis des mois, avec force et pédagogie, démontré l’ampleur des destructions que porte ce projet. Elle a ainsi largement contribué à la prise de conscience exponentielle d’une large majorité de la population qui aujourd’hui rejette cette contre-réforme et en demande le retrait pur et simple.
FO Énergie et Mines a mis en lumière les conséquences qu’aurait ce projet funeste sur le régime par répartition dans ses fondements et bien évidement, sur le régime des IEG.
Contre ces conséquences et parce qu’il va de soi que le Statut national du personnel des Industries Électriques et Gazières est très directement menacé, notre Fédération a porté et continuera de porter, avec notre Confédération, l’exigence du retrait de ce texte.
Outre le principe même du passage en force opté par le Gouvernement, le choix en termes de timing ayant amené à faire voter la fin des régimes spéciaux juste avant d’annihiler tout débat démocratique est parfaitement révélateur. Comme le rappelait Yves VEYRIER, à n’avoir su ni expliquer, ni convaincre, ce texte aux projections lacunaires est resté incertain, tant juridiquement que constitutionnellement.
Nous voilà donc confrontés à un texte « à trous », que le Gouvernement aura tout loisir de combler à force de 29 ordonnances et d’une centaine de décrets, dont nous savons que les contenus seront totalement à sa main.
Quoi qu’il en soit, 49.3 ou pas, l’exigence pour FO reste la même : le retrait !
Impulsée par notre Confédération, la mobilisation pour exprimer notre rejet de ce passage en force tout autant que du texte lui-même, se décline dès aujourd’hui dans les Unions Régionales et Départementales, desquelles nous vous invitons à vous rapprocher.