FO Énergie et Mines va contester en justice la désignation d’un délégué interministériel chargé de la fermeture de Fessenheim.
Un article du Monde daté du 26 janvier 2013 montre comment le Gouvernement se trouve pris à son propre piège.
Face à une pression de citoyens allemands visant à demander en justice (Cour Administrative d’Appel de Nancy) la fermeture de Fessenheim, le gouvernement français actuel indique dans sa plaidoirie « qu’aucune pièce du dossier ne permet d’établir une exposition à un risque sismique qui justifierait une mise à l’arrêt définitif de la centrale » ; « que la centrale de Fessenheim a bien intégré l’ensemble des exigences en matière d’évaluation du risque d’inondation » et qu’au final, « il n’est pas établi qu’il existerait des risques graves menaçant la centrale de Fessenheim ».
Diable ! Mais dans ces conditions, pourquoi donc arrêter une centrale que le Gouvernement lui-même juge sûre ?
Pour FO Énergie et Mines, cette décision politique absurde bafoue à nos yeux un certain nombre de principes les plus élémentaires. C’est pour cela que FO Énergie et Mines a décidé d’attaquer en justice la création du poste de délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim que nous jugeons contestable non seulement politiquement mais aussi juridiquement.
La bataille pour le maintien d’un mix énergétique qui a permis à notre pays d’avoir un prix de l’électricité parmi les plus bas d’Europe au bénéfice des citoyens et des entreprises ne fait que commencer !