Juste une abstraction de la réalité
Lors de la conférence environnementale qui s’est déroulée à Paris les 25 et 26 avril, le chef de l’État a annoncé la mise en place dès 2017 d’un prix plancher du CO2, au moyen d’une taxe carbone payable par les producteurs d’électricité.
Pour le Président de la République, cette taxe carbone s’inscrit dans les efforts pour lutter contre le réchauffement climatique : « L’objectif est de réduire, voire supprimer le recours au charbon dans les centrales thermiques ».
Cette décision unilatérale de la France, effective dès 2017, fonde l’espoir que « ce dispositif entrainera d’autres pays » : rien n’est en mesure de justifier une telle assertion.
La conséquence réelle de cette décision se traduira par des centaines de suppressions d’emplois directs et indirects.
FO Énergie et Mines demande au gouvernement des mesures ne remettant pas en cause l’activité industrielle locale sur les sites actuels de production.