Depuis la fin de l’année 2018, la France connait un mouvement populaire sans précédent. Au cœur du malaise social, une injonction au Gouvernement MACRON d’inclure davantage de justice sociale dans la politique menée. C’est pourquoi l’une des premières actions de l’État a été de proposer aux entreprises de verser une prime de solidarité de 1 000 € aux salariés se trouvant en dessous d’un certain seuil de rémunération et entièrement défiscalisée.

ENEDIS a répondu présente, ce qui est tout à son honneur.  Cependant, dans la démarche choisie, le bon sens et le dialogue social ont été occultés.

Cette prime dite « solidarité » ne porte-t-elle pas tout ce qu’il faut pour générer l’adhésion ?Au lieu de ça, l’option retenue, axée sur un plafond de revenus, crée un clivage entre les agents bénéficiaires (environ 56 %) et les exclus.

Une chose est sure : cette décision a été très mal perçue par les agents. Ils n’ont d’ailleurs pas tardé à exprimer leur incompréhension et leur indignation auprès de leurs Représentants du Personnel et au sein de leurs équipes.

 

Pourtant, le projet de l’État laissait la possibilité aux entreprises, par accord, de retenir une proposition de prime jusqu’au 31 mars 2019. Il reste donc un peu plus de 2 mois à l’Entreprise pour opérer le virage nécessaire en vue d’une décision juste et équitable. Gageons que le président du Directoire d’ENEDIS prendra le temps de la réflexion pour agir en concertation avec les organisations syndicales, dans les délais impartis, et ainsi donner tout le sens positif à son action et sa décision.

Pour rappel, FO Énergie et Mines revendique l’attribution d’une prime exceptionnelle, défiscalisée, pour tous les salariés des IEG de 1 000 euros.

 

Agissons ensemble pour que 2019 soit l’année du bon sens.