En cette période de pandémie durant laquelle il serait de bon ton que les sujets anxiogènes ne soient pas cumulés à celle de l’état de santé du pays, la décision de l’organisation CGT est tout autre.
Durant le mois d’avril, nous avons vu fleurir aux quatre coins du pays des motions impulsées par cette organisation dans les conseils des CMCAS sur les excédents CAMIEG voire des pétitions envoyées aux bénéficiaires par l’utilisation frauduleuse des fichiers CMCAS.
Faut-il rappeler que depuis 2007, la gestion de la couverture maladie des Électriciens et Gaziers a été séparée de la gestion des activités sociales ? Séparation que nous avons combattue de 2004 à 2007. Depuis 2007, la gestion de la couverture maladie étant gérée d’une façon autonome par la CAMIEG indépendamment des activités sociales de branche qui sont sous la gouvernance de la CCAS et du Comité de Coordination des CMCAS.
Deux organismes juridiquement séparés et ayant chacun leur conseil d’administration, leurs commissions.
Pour les négociations sur la résorption des excédents CAMIEG, les délégations syndicales au sein de la CAMIEG et les employeurs des IEG se sont rencontrés en bilatérales début mars puis une réunion intersyndicale s’est réunie le 16 mars 2020, chacun exposant ses propositions.
Ces propositions devaient être étudiées par les employeurs et la Direction de la Sécurité sociale afin qu’une réunion soit programmée avant la rencontre au ministère de la Santé programmée le 31 mars dernier. Des propositions qui se devaient d’être travaillées, car il était indispensable que l’ensemble des participants (employeurs et organisations syndicales) se mettent d’accord pour ce rendez-vous du 31 mars. Ceci dans l’intérêt des assurés CAMIEG, actifs et retraités !
Depuis le 17 mars, les négociations sont suspendues, la reprise de celles-ci devant se faire après la période d’urgence sanitaire. Toujours dans un même objectif : trouver des points de convergence afin de défendre l’intérêt des assurés CAMIEG.
Cette possibilité vient d’être balayée d’un revers de main par une seule organisation syndicale !
Le Pôle Protection Sociale