Dans un contexte de choc grave des prix de l’énergie, la CRE souhaite porter un coup supplémentaire en ce qui constitue l’un des derniers remparts de la protection des consommateurs : le Taris Réglementé de Vente d’Électricité (TRVE).
Elle souhaite, en effet, à nouveau, revisiter le calcul du TRVE. Son objectif est de lisser sur 1 an au lieu de 2 ans le calcul du coût de l’approvisionnement en énergie via la méthode de calcul de la « brique ».
Sans conteste, en revisitant ainsi la périodicité, les consommateurs seront encore plus exposés à la volatilité des prix de gros de l’électricité. Ce qui est contraire au principe de bouclier tarifaire actuellement mis en place et que FO soutien.
L’objectif de la CRE a toujours été de favoriser des opérateurs alternatifs qui, rappelons-le ne produisent pas d’énergie, elle le confirme dans la consultation qu’elle lance. En contribuant à fragiliser EDF, déjà en grande difficulté, on peut largement s’interroger sur son rôle et sa mission…
Si les TRVE devaient être revisiter, ça serait davantage pour lever la contestabilité des tarifs réglementés afin qu’ils reflètent la vérité des coûts de l’opérateur historique !
Mais ce n’est pas la perspective soutenue pas la CRE, qui n’a pour seul objectif que de préserver le principe dogmatique de la concurrence.
Il est temps de mettre un terme à ces aberrations pilotées par quelques-uns au détriment de la population en quête de pouvoir s’alimenter et se chauffer dans des conditions dignes.
Les atermoiements d’une pseudo concurrence faussée ont prouvé leur échec. Cette dernière a déjà eu 10 ans d’Arenh pour faire ses preuves. A ce jour, elle se révèle totalement inefficace pour faire baisser les prix de l’énergie et contribue, au contraire, à l’aggravation de la précarité énergétique.
Avec l’AFOC (Association FO Consommateurs), FO Energie soutient l’action des signataires du communiqué de presse dénonçant la position de la CRE.
Il en va des valeurs de justice sociale, de la préservation d’un service public de l’énergie indispensable aux citoyens et à la réindustrialisation du pays. »
Retrouvez le communiqué ci-dessous.