Comment ne pas avoir en tête ce slogan, nous, militants de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière, alors que la guerre sonne toujours dans plusieurs endroits du monde, et aujourd’hui au sein de l’Europe, son sinistre tocsin pour les populations qui la subissent.
Il était l’entête du manifeste adopté par la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) lors de son congrès fondateur, le 7 décembre 1949 à Londres, dont notre confédération Force Ouvrière était l’organisation syndicale française partie prenante. Ce manifeste appelait les travailleurs de tous les pays à s’unir dans ses rangs.
Pour le Pain, « en combattant la misère par un régime de sécurité sociale, d’assurance vieillesse et maladie, par le plein emploi de la main-d’œuvre » ; pour la Liberté, « en créant un monde où les peuples échapperont à la tyrannie des régimes totalitaires de toutes formes […] à l’exploitation et à la domination de la puissance économique des cartels et monopoles » ; pour la Paix par « le rassemblement des peuples libres et démocratiques — unis dans un commun effort pour réaliser la sécurité économique, la justice sociale et la liberté politique ».