Une nouvelle fois, le Gouvernement a décidé de réduire sa participation au capital d’Engie. Prenant cette fois-ci prétexte de booster sa politique d’innovation, il cède à nouveau 4,15 % du capital pour 1,53 milliard d’euros après avoir cédé déjà 4,1 % en début d’année.

FO Énergie et Mines condamne cette nouvelle réduction de la part de l’État et craint que dans un proche avenir, le seuil d’un tiers des droits de vote ne soit purement et simplement supprimé.

Mais au-delà de la part du capital qu’il détient et de sa constante dilution,
on est en droit de se demander quelle est la stratégie de l’État
par rapport à la Direction d’Engie.

Les salariés sont en effet confrontés à des réductions d’emplois massives avec un Plan de Départ Volontaires. En outre, l’externalisation bat son plein avec des délocalisations au Cameroun et au Sénégal, après le Maroc et l’île Maurice.

Récemment, les 5 syndicats représentatifs du commerce gaz ont interpellé l’État sur son inaction incompréhensible.

Plus que jamais, les salariés d’Engie attendent autre chose de l’État actionnaire qu’il vende les bijoux de famille.

Ils attendent qu’il demande à la Direction d’Engie d’arrêter enfin la casse sociale de l’entreprise.