Par une note de trois pages, sans en-tête et transmise suite à la réunion avec les fédérations syndicales le 6 avril dernier, le Gouvernement fait l’inquiétante démonstration qu’au regard de l’adage populaire « qui peut le plus peut le moins », c’est le moins qui l’emporte, tant la faiblesse de l’illustration à laquelle il s’essaie dans cette note est flagrante.
Outre le fait que la seule liberté donnée aux salariés de choisir le nom des filiales d’Hercule, bref, de choisir la couleur de la peinture, est une véritable insulte à leur égard, l’interfédérale considère que si l’avenir énergétique de la France doit reposer sur un document d’une telle vacuité, il y a tout à craindre, et cela fait étrangement écho aux propos du Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire sur les atermoiements et l’incohérence politiques, lors de sa dernière audition devant les parlementaires.
Au moment où tout s’accélère, de la pandémie au dérèglement climatique en passant par l’affaiblissement politique de l’Europe, l’avenir du plus grand énergéticien européen qu’est EDF et la préservation de la sécurité d’approvisionnement électrique de la France à un coût acceptable par les citoyens, ne peuvent en aucun cas s’inscrire au conditionnel avec des conditions suspensives.
L’interfédérale réaffirme par conséquent son opposition à un projet au mieux inabouti, incertain et insuffisamment travaillé, au pire à un projet caché et beaucoup moins avouable. Dans tous les cas, la « belle histoire » n’aura convaincu personne !
Retrouvez l’intégralité du communiqué interfédéral en pièce jointe.
Le Secteur Communication