La CIAT a été achetée par la CCAS en décembre 2009 pour un montant de 82 M€. Elle devait être le navire amiral d’un tourisme social recomposé sous l’étendard CCAS. Elle devait également permettre d’augmenter la capacité de l’organisme à proposer des hébergements aux électriciens, gaziers et leurs familles.
Après 10 ans, trois directeurs et 80 M€ d’investissements non contrôlés, sa dernière valorisation estime une valeur de rachat entre 0 et 15 M€.
C’est quasiment officiel, la CIAT va être vendue par la CGT à un opérateur dont le nom pour le moment est gardé secret (même si l’on sait que l’ombre de la CGT ne sera pas loin de cette opération et qu’il n’existe pas pléthore de grands groupes du tourisme de plein air susceptibles de se porter acquéreur).
La CGT vendra les campings qui présentent de l’intérêt pour ce mystérieux repreneur et sera obligée de remettre dans son patrimoine ceux moins attractifs. Ce qui aura sans nul doute un coût pour les comptes de l’organisme.
La CCAS n’a jamais touché aucun dividende de la société dont elle est l’actionnaire principale, au contraire elle n’a cessé de l’alimenter financièrement depuis qu’elle en a fait l’acquisition.
Au lieu d’occuper une bonne partie de son temps à tacler les organisations syndicales, la CGT ferait peut-être mieux d’occuper celui-ci à gérer correctement les organismes sociaux.
Le dossier CIAT est une nouvelle fois la preuve de la mauvaise gestion de la CGT.
Les électriciens et gaziers, qui savent compter, jugeront de ce fiasco financier prévisible à sa juste valeur…