Une entreprise publique peut-elle être à la fois performante, compétitive, assurer des missions de service public, répondre aux contraintes de la libéralisation du marché européen, aux incertitudes juridiques liées à la taxation, aux injonctions politiques instables et probabilistes, vendre sa production en dessous de ses coûts complets à ses concurrents et continuer une trajectoire industrielle de long terme ?

Quel que soit le capitaine du navire, ce dernier aura fort à faire pour concilier les intérêts privés et publics, avec l’objectif ultime de produire du kWh à bas coût, afin de contribuer à la relance de l’industrie du pays. Il ne devra, a priori, pas non plus s’opposer à son principal actionnaire : l’État, tout en assumant les erreurs industrielles et politiques du passé.