Alors que la France est en train de négocier auprès de Bruxelles sa feuille de route énergétique, dont le groupe EDF a besoin pour mener à bien sa stratégie industrielle, l’OPA de l’État sur EDF touche à sa fin. C’est désormais acté : depuis le 8 juin, date du retrait obligatoire, l’État est le seul actionnaire d’EDF. Pour autant, des questions structurantes demeurent quant à l’avenir de l’entreprise. EDF, toujours dépendante de la régulation française et européenne, aura la tâche de construire en un temps record de nouveaux EPR2 afin d’éviter la pénurie d’électricité latente. Elle devra recruter massivement dans un contexte de défaut de main-d’œuvre important. Et enfin, il lui faudra aussi retrouver un équilibre financier lui permettant d’investir dans la transition énergétique. Mais est-ce que son actionnaire unique va le lui permettre ?